rebellion ; lazaro

keep you in the dark
you know they all pretend
keep you in the dark
and so it all began

réceptions, argent à foison, tenues qui les feraient pâlir rien qu'à l'évocation de leur prix, poignées de mains serrées et badineries. se tenir droit, sourire, ne pas chahuter, faire honneur à la famille, l'empire, ne pas échouer. l'avenir représenté par ces silhouettes par centaine, un nom qu'ils connaissent tous, qu'ils ne sauraient oublier, le paternel s'en était assuré. gamin exécute, n'bronche pas, car tout ça, il connaît. comme ces voyages en jet, comme ces bijoux tout autour de lui, les diamants exposés sur la table en bois, elle aussi de valeur, billets, luxe, affaires et rêveries. n'est-elle pas belle la vie. l'regard noisette qui observe, s'imprègne de ce qu'il voit, s'inspire des plus grands quand finalement en grandissant ça sonne différemment.

                                                         

tout comme cette question posée, mise sur la table comme pour tester l'gamin coincé. et plus tard, que vas-tu faire filho ? interrogation fermée, car il n'a que peu de possibilités. diamants, diamants, fausse monnaie. restait plus qu'à savoir dans quelle branche il allait s'orienter, quelle partie des affaires l'attirerait ou pouvait même lui faire de l'oeil quand de son côté c'est la curiosité qui l'assaille. tout ce qui l'entoure, il le connait, l'a bien trop vu, l'apprécie trop peu pour s'y voir enfermé. pourquoi se brider quand il y a tout un monde qui l'entoure, de l'art, de l'amour... de la pauvreté. des bouches ouvertes pour prier, des membres tremblants de faim, de froid, de peur. épluche ces documentaires, ouvre ces livres multiples pour se renseigner. l'envie d'aider, l'envie de faire mieux, n'pas être celui qui renverserait la coupe de vin juste pour s'amuser, gaspillerait sous prétexte qu'avec l'argent on pouvait tout s'offrir. argent qui pouvait tellement offrir plus que ces réceptions sans but réel quand ailleurs dans ce monde on pouvait tuer pour avoir ne serait-ce qu'une pièce de monnaie.



l'espoir fait vivre. destin tout tracé, il ne pourrait se débiner. demander la raison, demander le pardon pour ces premiers faux pas, c'est ce qu'on attendait de lui. lazaro pourrait aider s'il le souhaite, mais il ne pourrait se détourner de ce chemin qu'il doit emprunter. déception, dégoût, regard témoin de toujours plus d'absurdité. premiers pas d'opposition. si ce nom il doit le porter, si ce nom doit être sa prison alors il nuirait à son apogée.


allures de mauvais garçon, pas bon pour les affaires quand il se met dans la peau de tout ce qu'ils détesteraient. attire l'attention, pas pour les bonnes raisons. aidé de cette amie, pilier, deuxième cerveau dans ces manigances, savait que tout ça n'était qu'un jeu, que la réalité, que le vrai visage de ce garçon était différent que ce poison déversé. da silva vu dans des lieux peu fréquentables, mauvaise compagnie, même quand à son bras une jolie créature est affichée, fille de basse société, loin d'être recommandable, jolie poupée-alliée. da silva arrêté pour des délits sur la route, excès de vitesse, état d'ébriété, tentative d'acheter le silence de ces policiers, passage en cellule. presse à scandale s'empare de ces comportements nuisibles et si l'argent leur est glissé dans les poches pour que les affaires restent secrètes, la silence ne dure qu'un temps. confiance disparaît, le mouton noir apparaît. que le début d'une longue lignée de tentative de les rendre dingue quand derrière il bouffait, preuve que ça marchait. évincé des affaires, tenu à distance des réunions familiales, surveillé de près mais au moins éloigné de ces trafiquants capable du pire pour acquérir le meilleur. finalement ils n'étaient peut-être pas si différents.

in time our soul untold
i'm just another soul for sale... oh, well
the page is out of print
we are not permanent
we're temporary, temporary
same old story

tempête destructrice, arrivée dans sa vie sans s'annoncer, sans qu'il ne la voit pointer le bout de son nez. ennemie, promise, mariage arrangé puis lentement amie. amie, c'est ce qu'il disait, jusqu'à ce que le cœur s'en mêle, jusqu'à ce que l'ambiguïté naisse, jusqu'à ce qu'il se sente s'embraser à ses côtés. elle soulevait l'envie d'en avoir toujours plus. poison qui coulait dans ses veines, cœur qui s'emballait mais l'animosité aussi. doit être sienne, doit rester sienne. s'échappe, lui revient, refrain incessant. réveille la colère, attise les excès, lazaro se révèle lentement mais s'y perd certainement. la suivrait les yeux fermés quitte à n'pas voir ses plus mauvais côtés. la noirceur qui habite son âme comme un écho à ce qui se cache au plus profond de lui.


se rend coupable d'un meurtre. ferme les yeux pendant un temps, ne cille pas comme pour ne pas se confronter à la réalité. s'protège pour n'pas faire vaciller cette relation qui lui semble vitale. s'convainc qu'il l'avait fait pour la bonne cause : sauver la vie d'un être qui lui est cher. aurait sans doute fait pareil pour lui. pas la première fois qu'il est confronté à la noirceur. pas la première fois que les mains se salissent, ni la dernière. d'autant plus quand les ténèbres pèsent sur nola et loin de cette prison dorée, de cet hôtel brillant de mille feux, il y a la vie, la vraie. des rues où il vaut mieux ne pas s'aventurer. des organisations qui n'ont pas la même allure que celle dans laquelle sa famille trempe, le besoin de survivre, d'argent, le besoin d'affronter cette chienne de vie quand à côté d'autres le font juste pour continuer de s'enrichir les yeux fermés. se souviendrait encore d'la première fois qu'il a entendu ce coup de feu retentir dans le bureau du paternel, le déni qui s'en était suivi. les quelques bribes de discussion interceptées, celles qui présageaient que les da silva ne sont que ce qu'il a toujours connu : apparences. et d'apparence il gérait mais mentalement il vrillait. ferme les yeux pendant un temps puis les ouvre soudainement. valises faites, il devait se retrouver.


i'm what's left, i'm what's right
i'm the enemy
i'm the hand that will take you down
bring you to your knees

une année, loin d'eux, sans qu'ils ne sachent réellement où il était, comment le joindre, même. la main tendue à ces populations perdues. l'argent dépensé pour eux, pour voir leur visage s'égayer, leur regard se rallumer. les doigts abimés à construire des habitations stables, comprendre les difficultés pour trouver de l'eau potable. découvrir une culture, découvrir un monde où tout s'oppose à ce qu'il a toujours connu. vision juste. colère appuyée envers ce nom qui veut l'empêcher de les aider. quand ici il se sent utile, bon. quand ici il sait qu'il peut souffler sans avoir à se cacher derrière un masque, un personnage, même si...

desde:

Tif purée, toujours le don pour des personnages de folie qu'on va adorer détester. Hate de le découvrir en jeu cette toute nouvelle bouille, grave moyen de te foutre encore Sol dans les pattes je pense si tu veux toujours krkr
Bref t'es à la maison !

---

Félicitations ! Tu as survécu à l'étape cruciale de la fiche de présentation. Dans un premier temps, on t'encourage fortement à aller poster ta fiche de liens. Et si tu en ressens le besoin ou l'envie tu peux également aller créer des pré-liens ou un scénario.

Sur TBE, on vit avec son temps ; alors si tu te sens l'âme d'un influenceur.se en herbe ou d'un charo, tu peux aller créer ton Instagram ou ton t-Tinder.

Pour rappel, nous demandons un rp par mois mais tu n'as pas besoin de te recenser, ton nombre de rp apparaît automatiquement dans ton profil et il sera remis à 0 tous les mois !

Si tu as la moindre question, tu peux contacter un membre du staff qui se fera un plaisir de te répondre.

Amuse-toi bien parmi nous !