and you love the game -- Alexie

I. naissance en double. Premier jumeau de la famille. Victoire et son frère. Une âme dans deux corps différents. Une âme jumelle. Incapable de se séparer. Victoire, t’es née la première. T’es celle qui a été capable de crier les premier cris. La première victime des envies de ton grand-père. T’es née dans la mauvaise famille, dans la mauvaise vie. Petite fille de Bernard Arnault. Le big boss du groupe Moët Hennessy Louis Vuitton. Ils ont forcément des ambitions pour toi. Un destin plus que tracer dans le luxe. Dans la mode. Tu le sais pas encore quand tu pousses ton premier cri. Quand tu viens au monde bien trop avance. Quand t’as été capable de grandir sans ta mère. Mais il y a des ambitions avec ta naissance. Des projets. Tu vas devoir les suivre. Tu vas devoir suivre le chemin qu’on a dessiné pour toi. Tu vas devoir te taire. Sourire. Être la petite fille parfaite. Celle qu’ils veulent. Parce que t’es dans la lumière. Tu sais pas encore, mais tu vas pas la supporter cette vie. Tu vas vivre dans le secret. Tu vas être déçu d’tes propres parents. De ton propre père. Ton modèle. Celui que t’as toujours idéalisé durant ton enfance. Mais tu te retrouves toujours avec quelqu’un - ta propre moitié. Ton frère jumeau. La moitié de ton rien. La moitié de ton tout. Lien plus que fusionnel. Lien qui bouffe. Lien que personne n’peut comprendre que vous. Jamais loin l’un de l’autre. La jalousie quand l’attention se porte trop longtemps sur une autre personne. Plus que des âmes jumelles. Vous êtes plus que ça. Pourtant, il y avait un troisième petit bonhomme dans votre quotidien. Ton petit frère. Ton petit amour. Que t’as perdue trop tôt. Que t’as pas connu assez longtemps. Parce qu’il a disparu. Parce qu’il a rejoint les étoiles. A cause de lui. À cause du paternel et jamais tu ne pourras lui pardonner. Alors t’as pris tes affaires un certain 31 décembre pour prendre la direction de La Nouvelle Orléans. T’as quitté Paris pour une autre vie. Sans un seul regard derrière toi. Espérant que ton propre double viendra te rejoindre.

II. Ton enfance s’est déroulé presque trop normalement. Les voyages. Les cours sur ta propre famille. T’as pas l’enfance de tout le monde. Tu le sais parfaitement. Tu le sais que ton monde n’est pas comme celui que la plupart des gens, mais qu’importe. T’as été heureuse avec ta famille. Avant que la bulle n’éclate. Que tu comprennes que tout n’est qu’une question d’apparence. Qu’une question de faux semblant. De grands sourires sur le visage pour faire croire que vous êtes la famille parfaite. Une famille heureuse. Celle qu’on est capable d’envier alors que la guerre est déclarée quand les portes sont fermées. Assez bien fermées pour que personne ne découvre les secrets. T’as commencé à en avoir, Victoire, t’as commencé à faire de la merde ton côté aussi. T’as commencé à vivre des relations dans le dos de tes parents. Avec des hommes beaucoup plus âgés que toi. Parfois le double de ton âge. Des relations éphémères. Des relations qui ne veulent rien dire. Des relations qu’une gamine est capable de vivre, capable d’croire parfaites. Des rendez-vous en cachette. Des baisers quand personne n’est capable de regarder. La plupart du temps, des relations extra-conjugales. Mais tu ne trouvais pas ça dérangeant, Victoire. Tu le faisais. Tu suivais tes envies du moment. Il n’y a que ton jumeau qui était au courant. Ton jumeau pour t’engueuler quand ça devenait trop dangereux. Quand t’étais capable de partir plusieurs jours avec un ami de ton père ou de ton grand-père. T’as jouée avec le feu, Victoire. Tu ne t’en vantes pas. Tu ne regrettes pas non plus. C’est une grosse période de ta vie qui est loin derrière toi.

III. Malgré tes expériences, t’as connu le premier amour. Celui qui attrape le coeur. Celui qui fait mal. Celui qui retourne la tête. Change le caractère. Normalement, on se souvient toujours de sa première histoire. On en parle avec nostalgie en parlant d’une belle histoire. Sauf que ce n’est pas ton cas, t’en garde pas le meilleur des souvenirs, Victoire. Pire que tout. T’as subis les coups, Victoire, durant cette histoire. T’as pris plus que tu ne devrais. Alors t’as appris à cacher. T’as appris encore mieux à sourire pour ne rien montrer. Faire croire à l’amour parfait. Faire croire que tout se passe bien quand les choses sont autre quand ils se retrouvent ensemble. Le bleu qui finit par colorer sa peau. Les brûlures de cigarette derrière ses vêtements. La douleur de la violence. La douleur de cet amour malsain. T’es restée, Victoire. T’es restée parce que t’étais amoureuse. Sûrement trop bête. Sûrement trop aveuglée. Tu ne sais pas. Tu ne peux pas l’expliquer. Mais on a été capable de t’ouvrir les yeux. On a été capable de te faire comprendre que les choses ne peuvent pas durer comme ça. Que ce n’était pas de l’amour. Que tu te mens. Que tu te voiles la face et que les choses ne peuvent pas se terminer comme il faut. Alors t’es partie. Comme t’as pu. T’as fait ce que t’pouvais pour être tranquille. Loin de sa personne. Il t’a aidé. Ton sauveur. Celui à qui tu dois sûrement beaucoup à l’heure actuelle. Alors tu t’impliques dans des associations contre les violences faites aux femmes. Prise de position que tu assumes et revendiques

IV. T’as envie de faire de grandes choses malgré tout, Victoire. T’as envie de te faire connaître pour la personne que tu es réellement. Pour ton travail et non pas parce que t’es la petite fille d’untel. T’as envie que ton talent soit récompensé. Tu ne nieras jamais que t’as été capable d’avoir des facilités dans la vie, dans ton métier pourtant t’as pas envie de rester sur tes acquis. Tu te donnes. Encore plus que les autres. Ne compte pas tes heures par miment. Et tu t’engages à fond dans la cause des femmes. Pour la reconnaissance dans le monde. Pour les droits des femmes. Est-ce que tu rentres dans les règles en faisant un truc pareil ? Sûrement pas. Mais tu t’en fous. C’est important pour toi. Important par rapport à ton passé et les épreuves que t’as pu subir, mais pas seulement. Parce que tu veux utiliser ce qu’on a été capable de te donner pour le donner aux autres. Pour que les autres puissent en profiter. Cela te semble évident. Normal. Et c’est clairement une chose qu’ils n’ont pas été réussis à t’enlever. Tu donneras ton image pour cette cause. Tu donneras ton image autant qu’il le faudra. Sans limite. La cause des enfants est aussi importante pour toi. Tu le caches juste un peu plus depuis deux ans. Tu caches tes actions. L’argent que tu peux envoyer. Les choses que tu peux acheter pour les enfants dans le besoin. Action secrète. Pour garder le secret sur ta propre condition. Sur ce qui a pu se passe dans ta vie il y a quelques années.

V. tu l’as tellement bien caché que seule ta famille (et les quelques employés de la clinique privé) est au courant du fait que t’as un petit garçon. Un petit garçon de quatre ans maintenant. Un petit garçon que t’as laissé derrière toi, avec le père. T’as laissé cette parenthèse de ta vie derrière à la demande de ta famille. Couple improbable. Amour plus qu’intense pourtant. Mais ce n’était pas bon pour l’image. Deux mondes différents. Deux modes de vie qui ne pouvaient pas coller. De cet amour est né un enfant. Le plus beau. Celui que t’as pas pu prendre dans tes bras. T’as donné naissance à ce petit bout loin des yeux curieux. Dans une clinique privée. T’es restée cachée pendant le temps de ta grossesse, ne sortant que très peu ou alors la nuit. Quand tout le monde était capable de dormir. Le plus grand - et le plus beau - de tes secrets. Tu portes la cicatrice sur ton corps. La cicatrice que t’as été capable de donner la vie. Et la cicatrice à l’intérieure de ne pas pouvoir prendre ton enfant dans tes bras - même quelques secondes. T’as juste pu entendre les cris avant qu’on te l’enlève. Avant qu’il ne parte ailleurs avec son père. Avant que tout ne disparaisse. Pourtant t’as gardé contact avec ledit père. Incapable d’arrêter de l’aimer, de l’avoir d’une manière ou d’une autre dans ta vie. Par distance, tu vois ton propre enfant grandir. Espère qu’il sera meilleur que sa mère. Espère qu’il sera un homme bon en grandissant. Ça te tue tellement d’pas être dans sa vie. De pas partager des moments avec lui. Sauf que t’as été incapable de les choisir, Victoire. Et Victoire, peut-être que tu le regrettes un peu dans le fond. De pas avoir choisir l’amour. Pas avoir choisis la vie que t’as donnée.

VI. tu souffres dans cette vie, Victoire. Cette vie d’misère qui t’colle à la peau et qui t’ressembles pas. Le sourire constamment sur le visage. T’as appris tes leçons. Parfaitement. Trop bien même. Pourtant quand le rideau tombe, le sourire se fane. Le nez devient blanc. Tu te drogues, Victoire. T’assumes pas. Jamais. Secret. Encore un. Jamais assez. Le nez qui se blanchie facilement. La réalité qui change. Tu deviens presque heureuse dans ce genre d’instant. Tu souris. Vraiment. Sans masque. C’est ta joie qui ressort. Le fond d’ta vraie personne. Et tu fais taire ces pensées. La peine d’pas avoir ton enfant. La peine d’pas vivre la vie que tu aimerais vivre. Mais tu t’éclates la santé, Victoire. Tu t’éclates la face pour garder la tête hors de l’eau quand on te le demande. Tu espères pouvoir faire face au lendemain qui s’annonce encore plus atroce que le précédent. Tu espères tellement que cette vie change. Pourtant, tu sais que rien n’arrivera. Que les miracles c’est que dans les contes de fées. Que le conte de fée n’est pas pour toi. Garde dans le fond de ta gorge ton putain d’appel à l’aide. Garde dans le fond d’ton âme cette main que tu voudrais voir se tendre devant toi pour t’aider. T’aider à supporter. Te dire que ça sert à rien d’te faire du mal. Que ça ne soignera pas la peine. Pas la douleur. Et tu t’plonges encore une fois dans la poudre. Toujours plus. T’es bonne qu’à ça. Bonne qu’à sombrer. Bonne qu’à plonger dans l’enfer. Sans pouvoir te relever un jour. Tu crèveras comme une merde. Comme ce que t’es en ce moment. Comme ce que tu mérites. T’es pas quelqu’un qu’on aide. T’es pas la bonne oeuvre de charité pour quiconque. Tu penses comme ça durant ces soirées trop longues. Ou trop courtes ça dépend du point de vue. Mais quand le soleil se réveille, le sourire est de nouveau sur la façade. La même routine qui t’attends. Les mêmes gestes. Les mêmes sourires. Les mêmes mensonges parce que personne n’a vraiment envie de connaître la vérité. Jamais personne.

VII. L’image est presque parfaite. L’image est très bien. Rarement ton prénom sort dans la presse de façon négatif. Tu fais attention, t’es aidée pour cela. Tu ne peux pas le nier. Mais pourtant, y a cette personne qui a des informations sur toi. Cette personne qui a été capable de voir ton compte, d’avoir des photos de tes soirées de débauche, de tes anciennes relations avec des hommes plus âgés que toi. Tu ne sais comment c’est possible et pourquoi certaines choses sortent des années après. On te demande de l’argent pour garder le silence. On te demande de verser une somme d’argent tout les mois. Tu le fais, Victoire. Pas le choix. Tu le fais pour t’en sortir. Pour que personne ne puisse savoir ce qui tu es réellement. Pour ne pas que ses choses atteignent les yeux de tes parents, de ta propre famille et surtout d’ton propre faire. T’es pas certaine que tu pourrais l’assumer. T’es pas certaine que tu serais encore de cette famille si cela se savait. Mais t’as surtout peur de voir ton enfant sur le devant de la scène. T’as peur qu’on finisse par le forcer à vivre cette vie que tu mènes. Tu ne veux pas ça pour ce petit bout à qui tu as donné la vie. Tu veux le voir heureux. Épanouis dans sa vie. Alors tu donnes les sommes. Même si les demandes augmentent. Tu le fais. Rien n’est trop beau pour ta propre chair. Rien n’est de trop pour que ton secret reste un secret. Et tu pourrais faire en sorte d’prendre quelqu’un pour bosser sur l’affaire. Sauf que t’as pas envie de mêler une personne de plus dans cette histoire. T’as besoin de garder ça dans ton entourage, dans ceux qui sont capables de te voir sombrer la nuit - qui te pousse à le faire d’temps en temps. Besoin de se sauver. D’les sauver. De tes choix. De ta vie. De tes galères. D’ce que tu es en fin de compte. Pas certaine d’supporter les remarques et les regards de dégoûts que tu serais capable de faire naître dans le regard des autres.

informations en vrac ; jalouse maladive. incapable d'te retenir quand tu penses que quelque chose t'appartiens. et encore plus quand il s'agit de ton propre jumeau. t'es malade quand une femme rentre dans sa vie. quand un homme rentre aussi d'ailleurs. t'as peur, peur qu'il te laisse. t'abandonnes. peur du pire alors que t'as sûrement rien à craindre ; passion cachée que tu fais simplement pour le plaisir, tu fais de l'animation surtout pour les enfants. tu adores ce que tu fais. tu adores voir les images s'animer devant tes yeux. tu ne parles même pas des sourires des enfants ou des yeux qui brillent que t'es capable de voir quand tu partages ta passion avec eux. tu adores ça. ; accro au café. toujours un gobelet dans la main. avec une dose de sucre. parce que tu sais que tu ne serais pas capable de le boire sans cela. c'est devenu une habitude malsaine, mais qu'importe. tu aimes le goût. ; t'as toujours peur de le croiser même si t'es loin de paris. loin de la ville dans laquelle il a été capable de te faire du mal. peur qu'il revienne parce qu'il te considère comme sa chose. tu regardes souvent derrière toi. t'es un peu parano sur les bords. ; tu ne sais pas faire à manger, t'as même été capable de faire brûler des pâtes tellement t'es pas douée. pourtant c'est que le salé, tu fais de la pâtisserie parce que la sucré c'est la vie. la tienne en tout cas. ; t'es allergique aux crustacés comparer à ton frère qui aime ça. tu ne sais pas pourquoi, mais ça t'arranges bien au vu de l'odeur d'la chose. alors tu évites le plus possible. prend toujours l'option chiante quand on te propose un truc qui pourrait t'faire crever. et t'es loin de l'image de la fille de riche qui mange du homard. laisse le cliché pour les autres. ; t'as un chat chez toi. un savannah. un cadeau d'tes parents. sûrement une histoire pour ton père d'se rattraper de ses erreurs. de la mort du petit dernier. de la peine que tu ressens encore. de la haine que t'as pour ce géniteur. ; possède un tatouage, la première lettre du prénom de son défunt petit frère. sur l'annuaire gauche. un hommage. un souvenir. une présence que t'as toujours sur toi. surtout que tu ne peux plus aller aussi souvent sur sa tombe pour le voir. ; t'as un téléphone secret qui reste sans cesse chez toi. le seul lien avec le père de ton enfant et de ton enfant aussi. ce téléphone sert à recevoir les photos de son enfant. des nouvelles qui te font sourire le soir quand t'es seule dans ton chez toi bien trop grand pour une personne seule. t'as besoin de ce contact malgré ton choix. malgré ce que t'as décidé de faire. ;
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comme tous tes persos, toujours bien travaillée et en profondeur cette alexie attention à qui elle vole par contre, tout le monde n'est pas commode à nola une petite rencontre entre le savannah d'alexie et le bengal de @Athena Kaiser ? (re)bienvenue par ici  

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